Sourate al-Isra (Le Voyage Nocturne).
Asma bint Abi Bakr as-Siddiq, radhiallâhu 3anhuma, rapporte ce qui suit : "Lors de la révélation de la sourate la Corde sur Abu Lahab, sa femme Um Jamil qui était borgne vint en vitupérant et grognant, avec un caillou dans la main. Elle pénétra dans la mosquée où l'Envoyé de Dieu Saws était assis avec d'Abu Bakr Radhiyallahuanh. Celui-ci lui dit : "Ô Envoyé de Dieu ! Celle-ci vient et elle ne me rassure pas à ton égard !" Le Prophète Saws lui dit : "Ne crains rien, je vais répéter un verset du Coran qui me protège contre elle."Puis il Saws se mit à réciter le verset en question :
"Quand tu lis le Coran, nous plaçons un voile épais entre toi et ceux qui ne croient pas à la Vie Future" (XVII/45).
Puis cette femme vint et s'arrêta devant Abu Bakr Radhiyallahuanh. Elle dit : "Où est votre compagnon ?" Abu Bakr Radhiyallahuanh lui demanda : "Pourquoi, Ô Um Jamil ?" Elle répondit : "On m'a rapporté qu'il m'a raillée !" Abu Bakr Radhiyallahuanh lui dit : "Non, par Dieu ! Il ne t'a pas raillé. Mais c'est son Seigneur qui t'a raillé !"
'Amru ibn Shy'yab rapporte d'après son père et son grand-père que lorsque le garçon du clan des Banu Abdulmuttalib commençait à parler, l'Envoyé de Dieu Saws lui apprenait le verset 111 de la sourate al-Isra (le Voyage Nocturne) :
"Et dis : Louange à Dieu ! Il ne S'est pas donné de fils ; Il n'a pas d'associé en la royauté. Il n'a pas besoin de protecteur pour Le défendre contre l'humiliation. Proclame hautement Sa Grandeur !"
Il est rapporté dans une Tradition qu'un homme est venu se plaindre au Prophète Saws d'une dette. Il Saws lui ordonna de lire le verset 110 de la Sourate al-Isra (Voyage Nocturne) :
"Dis : Invoquez Dieu ou bien : Invoquez le Miséricordieux. Quel que soit le Nom par lequel vous L'invoquez, les plus beaux Noms Lui appartiennent."
Ibn Abi ad-Dunya rapporte d'apèrs Isma'il ibn Abi Fadik que l'Envoyé de Dieu Saws a dit : "Chaque fois qu'une affaire m'affligeait, Gabriel Alayhasalaam apparaissait devant moi et me disait : "Ô Muhammad, répète ceci : "Je me remets au Vivant Qui ne meurt jamais" et "Louange à Dieu ! Louange à Dieu ! Il ne S'est pas donné de fils ; Il n'a pas d'associé en la royauté. Il n'a pas besoin de protecteur pour Le défendre contre l'humiliation. Proclame hautement Sa Grandeur !" (XVII/111)